Sans jamais nommer la Chine, le Japon ou Taïwan, le chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, a demandé dans un bref communiqué à « toutes les parties concernées » de rechercher « une solution pacifique et mutuelle », conforme au droit international et notamment à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, afin « de clarifier la base de leurs revendications ».
« L’UE appelle toutes les parties à prendre des mesures pour calmer la situation », conclut le communiqué.
La crise sino-japonaise en mer de Chine orientale s’est aggravée mardi avec l’arrivée de huit navires des garde-côtes taïwanais et de dizaines de bateaux de pêche dans les eaux territoriales japonaises au large de l’archipel des Senkaku, un chapelet d’îles appartenant au Japon mais revendiquées par Pékin et Taipei sous le nom de Diaoyu.
La tension a brusquement grimpé début septembre, lorsque le gouvernement japonais a racheté trois des îles de l’archipel à leur propriétaire privé nippon. Pékin avait immédiatement décidé d’envoyer des navires vers le petit archipel, tandis que démarrait une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, à travers la Chine.