La cérémonie de découpe de la première tôle a eu lieu dans l’atelier de la société Mecasoud à Saint-Nazaire, qui avait déjà réalisé les coques des deux précédents bateaux fluviaux construits par une quinzaine d’entreprises réunies au sein de Neopolia Marine pour l’armateur basé à Strasbourg.
Livrable en février 2018, ce troisième paquebot, l' »Elbe Princesse II », proposera des croisières entre Berlin et Prague, sur l’Elbe et la Moldau. Long de 101 mètres, il pourra accueillir 90 passagers.
Le montant de la commande n’a pas été dévoilé.
Comme les deux premiers paquebots fluviaux réalisés à Saint-Nazaire et propulsés par roues à aubes, le « Loire Princesse » et l' »Elbe Princesse », respectivement livrés en avril 2015 et en février dernier, ce bateau « 100% made in France » a été conçu par l’agence d’architecture navale nantaise Stirling Design International (SDI).
Le système de propulsion par roue à aubes – une seule pour l' »Elbe Princesse II », deux pour les précédents – permet de naviguer même avec un faible tirant d’eau.
« C’est un bateau un peu modeste, mais révolutionnaire », a souligné Patrick Schmitter, le dirigeant de CroisiEurope, qui exploite quelque 45 bateaux sur des fleuves en Europe et dans le monde. Le premier « Elbe Princesse » a ainsi pu naviguer « constamment toute la saison, à basse eau », contrairement à des navires concurrents, a assuré M. Schmitter.
CroisiEurope a annoncé son intention de confier la réalisation d’un « Loire Princesse II » à Neopolia Marine, pour une livraison « espérée dans deux ans ».