L’inventeur de 49 ans, interrogé au téléphone, répond « oui » à la question du journaliste lui demandant s’il a tué la jeune femme.
« Il n’y a qu’un coupable et c’est moi », dit Peter Madsen, condamné en avril 2018 pour son meurtre avec préméditation, précédé de violences sexuelles.
Le soir du 10 août 2017, la journaliste trentenaire avait embarqué à bord du Nautilus avec Peter Madsen, le concepteur et propriétaire du submersible.
Elle souhaitait faire le portrait de cet ingénieur autodidacte obsédé par la conquête des mers et de l’espace.
Kim Wall avait été portée disparue dans la nuit par son compagnon et son corps avait ensuite été retrouvé en mer, démembré.
« A part le 10 août 2017, je n’ai jamais fait quoique ce soit à quelqu’un », a affirmé M. Madsen.
Lors du procès, il avait reconnu avoir découpé le corps sans vie de la jeune femme avant de la jeter dans la Baltique mais maintenait que son décès était accidentel.
Cet aveu ne lève pas tout le voile sur les circonstances exactes de la mort de Kim Wall.
La série documentaire, intitulée « Enregistrements secrets avec Peter Madsen », dont seul le premier épisode a été diffusé, se fonde sur plus de 20 heures de conversation téléphonique entre un journaliste et l’assassin, enregistrés à l’insu de ce dernier.
Il a ensuite donné son autorisation à leur utilisation.