DCNS confirme ses perspectives 2016 après un premier semestre en forte hausse

Le chiffre d’affaires ressort à 1,4 milliard d’euros, a annoncé jeudi DCNS dans un communiqué, « soit sensiblement le même niveau que celui du premier semestre 2015. »

Le groupe, qui a été sélectionné au printemps par l’Australie pour le programme de 12 futurs sous-marins de la marine australienne, table cette année sur une « légère croissance du chiffre d’affaires, (et la) poursuite de l’amélioration du résultat et de la rentabilité opérationnels. »

Le résultat net de l’exercice devrait être « en progression de l’ordre de 10 à 15% par rapport à 2015 », ajoute-t-il.

Cité dans le communiqué, le PDG Hervé Guillou s’est félicité de résultats « en ligne avec les perspectives annoncées en début d’année pour l’ensemble de l’exercice (qui) montrent que nous avançons dans la bonne direction, notamment en ce qui concerne la maîtrise de nos programmes. »

Il a également souligné la fierté de DCNS et ses équipes « d’avoir été sélectionnés par l’Australie pour le programme de sous-marins SEA 1000, dont les effets économiques se concrétiseront progressivement à travers les contrats successifs à négocier. »

Ce programme pour la prochaine génération de sous-marins australiens, d’un montant total de 34 milliards d’euros sur 50 ans, comprend la conception, la construction, la maintenance, la construction d’infrastructures et la formation des équipages. Les systèmes d’armes et de combat seront américains.

– sous marins australiens –

Au cours du premier semestre, l’activité de DCNS a été portée par les grands programmes nationaux, principalement les frégates FREMM et sous-marins Barracuda, par l’international avec le Brésil, l’Inde et l’Egypte. Elle est également soutenue par les services « avec notamment les programmes d’entretiens SNA, SNLE (sous-marins nucléaire d’attaque et lanceurs d’engins, NDLR) et porte-avions Charles de Gaulle », précise-t-il.

L’Ebita (excédent brut d’exploitation) s’élève à 40,1 millions d’euros et la rentabilité opérationnelle du chiffre d’affaires a progressé, passant de 1,4% au premier semestre 2015 à 2,8% sur la même période de 2016, souligne DCNS, qui est détenu par l’Etat (65%) et Thales (35%).

Au cours du premier semestre, les prises de commandes se sont élevées à 1,26 milliard d’euros, ce qui porte le carnet de commandes fin juin 2016 à 12 milliards. « Ceci représente quatre années en termes de chiffre d’affaires », a déclaré Frank Le Rebeller, le directeur général adjoint du groupe à l’AFP.

« Elles confirment le rétablissement progressif du taux de marge en carnet qui était un des objectifs que nous nous étions assigné », a-t-il ajouté.

« Cette dynamique est le fruit de différentes actions (Plan de progrès et de Accord global de performance engagés par le groupe l’an dernier, ndlr) qui ont été initiées en 2015 et dont nous devons poursuivre le déploiement. C’est en fonction de ce déploiement que nous aurons la capacité d’améliorer notre rentabilité au-delà des objectifs de l’année 2016 », a-t-il également souligné.

« Nous souhaitons être plus compétitifs mais ceci ne doit pas se faire au détriment de notre rentabilité », a également précisé Frank Le Rebeller.

Concerant le programme des sous-marins australiens, il a indiqué que « l’entreprise est totalement focalisée, dédiée à contractualiser les phases successives de ce programme qui doit permettre effectivement à DCNS dans un premier temps de réaliser le design de ces sous-marins et ensuite (leur) construction » telle que prévu par l’Australie.

dlm/cb/pb

THALES

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