« Nous regardons cette question de près », a déclaré Hervé Guillou lors d’une rencontre avec la presse à quelques jours du salon Euronaval. « Pour ce qui me concerne aujourd’hui, je ne vois pas DCNS devenir actionnaire majoritaire seul de STX », a-t-il ajouté.
M. Guillou a expliqué qu’il manquait à son groupe deux atouts, « connaître le marché de la croisière » et « la capacité à financer les énormes variations de cash (trésorerie, ndlr) liées au marché de la croisière ».
« Cela ne veut pas dire que l’on se désintéresse du sujet », a-t-il poursuivi, car les deux groupes ont passé des partenariats avec STX destinés à répondre le cas échéant aux besoins souverains de la France pour la construction de bâtiments de grande taille de type porte-hélicoptères BPC ou porte-avion.
Ces partenariats permettraient également de répondre « aux besoins d’export à partir de la France pour les partenaires stratégiques de la France » pour des navires de plus de 11-12.000 tonnes.
« Nous veillerons à ce que quel que soit le repreneur, ce partenariat stratégique pour nous et pour la France puisse être respecté et pérennisé », a-t-il souligné.
Le gouvernement a assuré lundi qu’il ne prévoyait pas de nationaliser les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, mis en vente par leur maison mère sud-coréenne STX, mais précisé qu’il entendait peser dans le choix du repreneur de ce fleuron industriel.
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