Le résultat opérationnel courant a fondu à 37 millions d’euros contre 94 millions d’euros au premier semestre 2013.
Cette forte baisse « s’explique, à parts sensiblement égales, par le moindre volume de facturation, par l’évolution défavorable des indices de révision de prix sur certains programmes navals et par les difficultés opérationnelles sur certains projets dans le nucléaire civil », a indiqué DCNS dans un communiqué publié mercredi.
Le chiffre d’affaires a lui été ramené à 1,4 milliard d’euros, contre 1,6 milliard, en raison notamment d’un « décalage de livraison sur le programme Brésil ».
DCNS a inauguré en mars 2013 la première usine brésilienne d’assemblage de sous-marins dans le cadre du plus important transfert de technologie mené par la France dans la défense.
Le carnet de commandes de DCNS a également diminué à 11,9 milliards d’euros, contre 12,6 milliards au premier semestre 2013. Mais les prises de commandes ont augmenté de 33%, à 770 millions d’euros contre 578 millions l’an dernier.
Après ce premier semestre en baisse, le groupe invite à ne pas tirer de conclusions hâtives pour l’ensemble de l’exercice et dit espérer maintenir son chiffre d’affaires sur l’année à hauteur de celui enregistré en 2013, soit 3,4 milliards d’euros.
« La comparaison semestre à semestre ne préjuge pas de l’évolution annuelle du chiffre d’affaires du groupe compte tenu de la saisonnalité de la facturation des programmes industriels », souligne le communiqué de DCNS, dont Thales est actionnaire à hauteur de 35%.
Le groupe précise qu’il « va bénéficier au second semestre de plusieurs commandes nationales ou internationales – en particulier en Egypte – qui devraient lui permettre de consolider le montant de son carnet de commandes ».
La publication de ces résultats intervient alors que le PDG de DCNS, Patrick Boissier, a écourté son mandat pour laisser son poste dans les prochains jours à Hervé Guillou, qui doit voir sa nomination encore confirmée par le président de la République.
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