« Les cadavres ont été localisés dans le fond marin et des travaux sont en cours pour les ramener en surface », précise un communiqué en ligne de l’état-major turc.
Les équipes de secours menaient sans relâche des travaux pour localiser l’épave du F-4 Phantom turc, mais il n’y avait plus aucun espoir de retrouver l’équipage –un capitaine et son lieutenant– en vie.
Le sous-marin Nautilus, un appareil américain, participait depuis quelques jours aux opérations sur la zone du crash en raison de la profondeur sous-marine atteignant par endroits 1.350 mètres dans cette zone.
Le communiqué de l’armée ne précise pas si l’épave de l’appareil a elle aussi pu être localisée.
Depuis la destruction de son appareil, la Turquie, pays de l’Otan, affirme que l’avion se trouvait dans l’espace aérien international, alors que Damas affirme qu’il était entré dans son espace aérien.
Le communiqué de l’armée turque réaffirme mercredi que l’avion a été détruit dans l’espace aérien international.
Le président syrien Bachar al-Assad a regretté mardi cet incident qui a fait monter d’un cran la tension entre la Turquie et la Syrie, en rejetant les accusations d’Ankara selon lesquelles la défense syrienne a intentionnellement abattu le F-4 turc en mission d’entraînement au-dessus de la Méditerranée.
Le régime syrien est confronté depuis mars 2011 à une contestation populaire. En plus de 15 mois de révolte, la répression et, depuis quelques mois, les combats entre armée et rebelles ont fait environ 16.000 morts, en majorité des civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.