Ce protocole d’accord a été conclu en marge d’un salon international de la défense (Idex) qui se tient tous les ans à Abou Dhabi. Sollicitée par l’AFP, une représentante de Naval Group sur place a refusé de commenter l’information.
Côté saoudien, on insiste sur l’objectif de « localiser les compétences et les capacités industrielles », ainsi que sur la création d’emplois « hautement qualifiés ».
Le texte ne mentionne pas le type de navires et d’équipements susceptibles d’être construits dans le royaume par cette société commune.
Celle-ci serait « à la tête des programmes des Forces navales royales saoudiennes » et appuierait « les besoins existants et futurs », indique simplement le communiqué.
Selon le patron de Sami, Andreas Schwer, cité dans le texte, le protocole d’accord avec Naval Group pose les fondations d’un « partenariat stratégique » qui permettra au royaume saoudien d’être plus autonome en matière de défense navale.
Des ONG et des parlementaires français ont appelé à plusieurs reprises à la suspension des fournitures militaires à l’Arabie saoudite en liaison avec son intervention au Yémen et à l’assassinat en octobre par des agents saoudiens de l’éditorialiste Jamal Khashoggi.
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