« Liberté aux 30 de l’Arctique! », pouvait-on lire sur les drapeaux jaunes brandis par des militants de l’ONG, dont les bateaux pneumatiques oranges et noirs sont passés devant la résidence officielle du président russe, Vladimir Poutine, après avoir fait le tour de la capitale.
« Nous appelons tous ceux qui ne sont pas indifférents quant au sort des détenus à (…) exiger avec nous leur libération immédiate », a déclaré l’antenne russe de Greenpeace dans un communiqué.
Les trente membres de l’équipage du navire de Greenpeace, l’Arctic Sunrise – originaires de 18 pays différents – ont été arrêtés en septembre et placés en détention provisoire à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, après que certains d’entre eux eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents pour dénoncer les risques écologiques liés à l’extraction du pétrole dans cette zone.
Ils ont été initialement inculpés de « piraterie », un crime passible de 15 ans de prison. Le comité d’enquête russe a annoncé le 23 octobre qu’il remplacerait ces charges par des inculpations de « hooliganisme », passibles de sept ans de détention.
Greenpeace a annoncé la semaine dernière que les 30 détenus étaient en cours de transfert vers une prison de Saint-Pétersbourg, deuxième ville de Russie. Ce transfert n’a cependant pas encore été effectué, a indiqué le juriste de Greenpeace Russie mardi à Ria Novosti.