« Le problème de l’emploi pourtant prégnant sur les côtes françaises est mis de côté au profit d’une interprétation dogmatique du développement durable », regrettent les élus dans un communiqué de presse, dont l’ancien ministre et sénateur-maire PS de Dunkerque Michel Delebarre, le président du conseil général Dominique Dupilet (PS) ou encore la députée PS Thérèse Guilbert qui a remplacé le ministre Frédéric Cuvillier à l’Assemblée.
La Commission européenne a proposé le 19 juillet d’interdire sous deux ans une forme de pêche dénoncée comme particulièrement destructrice des fonds marins, le chalutage en eaux profondes, contre l’opposition de la France qui redoute l’impact de la mesure pour ses ports.
Les 22 élus dénoncent « la proximité prononcée » entre la commissaire européenne chargée de la pêche Maria Damanaki, et « les tenants de postulats scientifiques, (..) d’autant plus discutables qu’ils sont d’ores et déjà discutés ».
« Force est de constater que les organisation non gouvernementales dictent leur loi dans les instances bruxelloises, ce qui n’est plus acceptable », estiment les élus.
Ces derniers soulignent que « le conseil international pour l’exploration de la mer a d’ailleurs lui-même indiqué que le niveau de reconstitution des stocks était bon ».