Les flottes russes du Nord, du Pacifique et de la Baltique, ainsi que la flottille de la Caspienne prennent part à ces manoeuvres qui se déroulent « dans leurs zones opérationnelles » respectives, a précisé le ministère dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram.
« L’objectif essentiel des manoeuvres est de tester les actions du commandement militaire de la marine à tous les niveaux, ainsi que l’état de préparation des équipages des navires, des unités de l’aviation navale et des troupes côtières », selon la même source.
Près de 300 navires et embarcations, y compris des sous-marins, jusqu’à 50 appareils de l’aviation, ainsi que 20.000 personnes, militaires et civils, vont y participer, a indiqué le ministère, ajoutant que les manoeuvres dureront « quelques jours ».
Les flottes réaliseront « plus de 300 exercices avec l’utilisation des armements », y compris « des tirs de missiles antiaériens, des tirs d’artillerie sur des cibles d’entraînement maritimes et aériennes », toujours selon le ministère.
Selon cette source, il y aura également des exercices avec des armes anti-sous-marines et d’autres portant sur l’utilisation de brouilleurs radioélectriques pour « le retrait de troupes sous le feu d’un ennemi » potentiel.
Parmi les participants aux manoeuvres le ministère ne cite cependant pas la flotte russe de la mer Noire qui prend part à l’offensive en Ukraine.
Kiev affirme avoir endommagé et détruit un tiers des navires de cette flotte, obligeant Moscou de déplacer une grande partie de ses navires de la base de Sébastopol, en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, dans son port de Novorossiïsk.