« Le monde a visiblement hâte de voir des actions urgentes pour protéger la nature », commente la secrétaire exécutive de la Convention pour la diversité biologique (CDB), Elizabeth Maruma Mrema, citée dans un communiqué. « Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous devons parvenir ensemble, à la fin, à un accord vraiment historique nous mettant sur la voie pour vivre en harmonie avec la nature », poursuit-elle.
Cette session se déroule du 14 au 29 mars.
Il s’agit de la première rencontre en personne pour les délégations depuis février 2020 et la dernière avant la COP15, qui devait se dérouler en avril-mai à Kunming, après plusieurs reports.
Mais un nouveau report est prévu et la rencontre de Genève sera l’occasion d’annoncer de nouvelles dates, selon le communiqué du secrétariat de la CDB. Selon plusieurs sources, les nouvelles dates envisagées sont fin août, début septembre.
Les activités humaines mettent à mal la nature.
En 2019, un rapport des experts biodiversité de l’ONU, l’IPBES, révélait qu’un million d’espèces pourrait disparaître lors des prochaines décennies.
L’agriculture intensive épuise les sols, les océans souffrent de surpêche, les plastiques et autres polluants se répandent et menacent notre santé, le changement climatique modifie les écosystèmes.
Le cadre mondial négocié à la CDB veut inverser la tendance, après l’échec des États à tenir leurs précédents engagements.