Les 22 hommes, qui travaillaient sur ces bateaux pêchant illégalement dans les eaux mauriciennes, ont été sauvés lors d’une opération coordonnée avec les autorités de l’île et l’Organisation internationale pour les migrations, a précisé à l’AFP Chiv Phally, responsable du ministère de l’Intérieur.
« Nous enquêtons pour savoir comment ils ont atterri sur les bateaux de pêche thaïlandais », a-t-il ajouté, notant que onze d’entre eux étaient rentrés chez eux mardi et que les onze autres étaient attendus jeudi.
Les défenseurs des droits de l’Homme estiment que des milliers de Birmans et de Cambodgiens sont victimes d’un trafic qui confine à l’esclavage. Ils sont destinés à l’industrie de la pêche thaïlandaise, qui fournit des produits de la mer aux restaurants et supermarchés du monde entier.
Les Etats-Unis ont placé la Thaïlande sur la liste des pays à surveiller en matière de trafic d’être humains.
Des milliers de Cambodgiens entreraient chaque année en Thaïlande illégalement par l’intermédiaire de trafiquants. Certains « sont forcés sous la menace d’une arme d’embarquer sur des bateaux de pêche pour travailler sans salaire », a souligné Moeun Tola, du Centre pour l’éducation légale du Cambodge.