Les deux hommes avaient été capturés par des soldats américains lors de la tentative d’attaque dans l’océan Indien d’un pétrolier chargé de brut de la compagnie japonaise Mitsui OSK. Ils avaient été par la suite transféré au Japon en vertu d’une nouvelle loi anti-piraterie.
Selon les médias, les deux hommes, Mohamed Urgus Adeysey et Abdinur Hussein Ali, ont plaidé coupable lors de ce procès, le premier du genre au Japon.
« Ils ne savent ni lire ni écrire. J’ai essayé de leur expliquer ce que signifiait ce procès, mais je doute qu’ils aient compris », a expliqué l’un de leurs avocats, cité par le quotidien Asahi Shimbun.
La défense a demandé l’arrêt des poursuites en estimant que ni le lieu de l’attaque ni le pétrolier lui-même, enregistré aux Bahamas, ne constituaient des « territoires » japonais.
Le verdict sera rendu le 1er février.
Deux autres pirates présumés, transférés en même temps qu’eux devraient être jugés par un tribunal différent, étant mineurs.