Luo Baoming, secrétaire du parti communiste dans la province du Hainan (sud), a indiqué que les routes, le système d’approvisionnement en eau et les égouts vont être renforcés à Sansha, désignée par Pékin comme « capitale » de Yongxing, une île de l’archipel des Paracels, revendiqué par Pékin et Hanoi.
Des mesures seront également prises pour l’application « des droits légaux » de la Chine dans la région, qui comprend d’autres archipels (dont notamment les Spratleys) revendiqués par plusieurs pays de la zone, a ajouté le responsable à la télévision d’Etat samedi.
Pékin avait suscité l’inquiétude de Washington l’été dernier en annonçant qu’il allait établir une garnison militaire sur les Paracels, à Sansha, sans toutefois préciser de calendrier.
L’île, qui dépend selon Pékin de la province du Hainan, verra son autorité administrative étendue non seulement à l’archipel des Paracels, mais aussi au récif de Macclesfield, un atoll situé à l’est, et à l’archipel des Spratleys, situé au sud, avait indiqué Pékin.
« Pour préserver nos droits légaux en mer de Chine méridionale, nous sommes en train de nous coordonner entre les différents départements afin de créer un organe d’application de la loi plus uni et plus efficace », a ajouté Luo Baoming.
La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, traversée par des voies de commerce maritime cruciales et qui pourrait recéler d’importants gisements en gaz et pétrole.
Taïwan, les Philippines, le Vietnam, Brunei et la Malaisie revendiquent eux aussi plusieurs zones de cette région.