Cette mesure vise à « sauvegarder les droits et intérêts maritimes du pays », a déclaré Ma Kai, secrétaire général du Conseil des affaires de l’Etat (gouvernement), selon le texte du discours qu’il devait prononcer lors de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP, parlement).
Pour exercer son autorité dans les espaces maritimes qu’elle estime siens, la Chine envoie actuellement des navires de patrouille relevant de divers ministères, tels les garde-côtes qui dépendent du ministère de la Sécurité publique (police) ou les bateaux de surveillance des pêches gérés par le ministère de l’Agriculture. « L’efficacité laisse à désirer », a d’ailleurs reconnu Ma Kai.
D’où le décision de confier à l’Administration océanique d’Etat (SOA) le commandement unifié des moyens de surveillance des mers, comprenant les douanes mais sans la marine de guerre chinoise qui fait elle partie de l’Armée populaire de libération.
L’Administration océanique d’Etat est placée sous l’autorité du ministère du Territoire et des ressources naturelles, mais sa direction opérationnelle pour le maintien de l’ordre va être confiée au ministère de la Sécurité publique (police), a indiqué l’agence Chine nouvelle.
Les relations sino-japonaises sont actuellement au plus bas en raison d’un conflit de souveraineté sur un petit archipel en mer de Chine orientale. Les Chinois dépêchent régulièrement des navires et parfois des avions dans la zone, malgré les patrouilles des forces armées et des garde-côtes nippons.