Ils ont été condamnés par la Juridiction inter régionale spécialisée (Jirs) de Rennes pour de nombreux chefs relatifs aux stupéfiants dont l’exportation de stupéfiants ou la tentative d’importation, mais aussi pour association de malfaiteurs.
Le Français, âgé de 41 ans, recherché par les autorités espagnoles suite à une condamnation en 2010 à 10 ans de prison pour homicide involontaire et qui utilisait une identité usurpée, a en outre été condamné pour usurpation d’identité.
Une fois sa condamnation de huit ans et demi en France achevée, il devra s’acquitter de celle en Espagne.
L’autre navigateur, de nationalité espagnole, âgé de 40 ans, a écopé de sept ans de prison.
L’affaire était partie d’un signalement des Britanniques au Centre maritime d’opérations antidrogue MAOC (MAOC-N, Maritime analysis and operation center – narcotics), installé à Lisbonne, concernant un voilier « vraisemblablement chargé de cocaïne, plusieurs centaines de kilos » qui faisait route vers l’Europe du Nord,
Le 28 août 2015, un bâtiment de la Marine nationale avait approché le ketch de 17 mètres battant pavillon néerlandais, en provenance du Guyana en Amérique du Sud. Il avait été intercepté dans la zone économique exclusive de la France, dans le Golfe de Gascogne, avec l’accord des autorités néerlandaises en raison du pavillon.
Les deux hommes avaient alors incendié leur voilier qui a coulé par plus de 4.000 mètres de fond avec sa cargaison présumée.
Outre un pain de cocaïne d’un kilo qui a pu être récupéré, les débris de la coque avaient répondu positivement aux tests chimiques. La cargaison avait été évaluée à au moins une centaine de kilos de cocaïne.
