La réforme envisagée par l’exécutif, qui passera par une modification de la Constitution, « ne règle pas tout mais c’est un signal extrêmement fort » car « Mayotte est dans une situation épouvantable » et « nous avons le devoir de protéger nos compatriotes », a déclaré M. Larcher sur BFMTV et RMC.
Anticipant déjà le « débat nécessaire » sur la suppression du droit du sol, le président du Sénat a estimé qu' »il ne faut pas se limiter, dans le débat que nous aurons, seulement à Mayotte ».
Le sujet a d’ailleurs été récemment « posé aussi pour la Guyane (et) Saint-Martin », dans le cadre de la loi immigration votée en décembre, mais cette mesure a été retoquée par le Conseil constitutionnel « pour des raisons de forme », a-t-il rappelé.
« Au-delà de ces trois collectivités d’outremer », M. Larcher a estimé que « la réalité des phénomènes migratoires aujourd’hui en Europe et dans le monde doit nous amener à nous réinterroger » sur « les conditions de l’exercice du droit du sol et du droit du sang », tout en se disant favorable au « droit du sol, parce que ça constitue notre histoire ».