M. Puyjalon, élu en décembre conseiller régional d’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes sur la liste menée par Virginie Calmels (Les Républicains), a été élu samedi président de CPNT, succédant à Frédéric Nihous, a annoncé le parti lundi.
M. Puyjalon, jusqu’alors vice-président du parti, a été élu pour cinq ans lors d’une réunion du bureau national de CPNT, qui avait obtenu délégation du comité directeur du parti pour procéder à l’élection.
La passation de pouvoir était prévue car le président sortant Frédéric Nihous, un ancien candidat à la présidentielle (il avait obtenu 1,15% en 2007), avait annoncé lors de sa réélection en 2013 qu’il passerait le relais à mi-mandat à la tête de CPNT.
A la présidentielle 2012, Frédéric Nihous, dans l’impossibilité de réunir 500 parrainages, avait finalement renoncé à se présenter et avait apporté son soutien à Nicolas Sarkozy. Cette année-là, CPNT était devenu un mouvement associé à l’UMP.
M. Puyjalon veut « redynamiser CPNT sur les territoires », où le parti a perdu du terrain ces dernières années, revendiquant actuellement « moins de 8.000 adhérents », alors qu’il en a compté plus de 30.000.
Rappelant que CPNT doit revoir sa convention de partenariat avec Les Républicains, il a assuré à l’AFP que le parti ne « s’interdit rien ». En particulier, CPNT « n’exclut pas » une candidature à la primaire de la droite et du centre, à la présidentielle ou aux législatives, a-t-il précisé. « Si l’on avait davantage entendu CPNT ces dernières années, le Front national pèserait aujourd’hui moins lourd dans les campagnes », a-t-il déclaré.