Cette prise de participation intervient alors que les deux entreprises sont partenaires depuis deux ans dans le domaine des hydroliennes marines, à travers le projet Searieus.
Ce projet vise à concevoir, produire, installer et exploiter un parc pilote de 10 hydroliennes d’une capacité de 13 mégawatts dans la zone du Raz Blanchard (Basse-Normandie).
Il fait partie d’un des huit projets remis à l’Ademe dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt, clos en mai dernier.
Les hydroliennes sont des turbines qui exploitent les courants marins pour produire de l’électricité.
Jusqu’ici, Hydroquest, créée en 2010 à Grenoble, a développé et commercialisé sa technologie pour un environnement fluvial.
CNM, historiquement implantée à Cherbourg, est spécialiste de la construction navale de navires militaires et civils.
Ce rapprochement « va donner à Hydroquest l’opportunité de démontrer les atouts de sa technologie dans le domaine marin », a commenté Jean-François Simon, son président, cité dans un communiqué.
Il « confirme, par cette participation capitalistique, (notre) stratégie de développement sur les énergies marines renouvelables », a pour sa part affirmé Pierre Balmer, président de CNM.