L’AMI lancé mardi vise les quatre domaines des nouvelles énergies marines: hydroliennes, éolien flottant, houlomoteurs et énergie thermique des mers.
Des démonstrateurs existent déjà pour ces technologies, mais l’objectif est de « consolider par l’innovation les quatre filières technologiques », indiquent les ministères de l’Economie, du Redressement productif, de l’Ecologie et de la Recherche dans un communiqué commun.
Afin de bénéficier d’aides publiques puisées dans les fonds des « investissements d’avenir », ces quatre filières productrices d’électricité « pourront proposer des projets de briques technologiques, c’est-à-dire des éléments indispensables au déploiement à grande échelle des énergies marines », indiquent-ils. L’AMI, ouvert depuis lundi, sera clos le 31 octobre.
Un autre AMI doit être lancé d’ici fin juin pour les premières fermes pilotes d’hydroliennes françaises, qui exploitent les courants sous-marins pour produire du courant, a confirmé début mai à l’AFP la ministre de l’Ecologie Delphine Batho.
Un tarif bonifié et spécifique d’achat de l’électricité hydrolienne sera également mis en place, ce que réclamaient les grands groupes français présents sur ce nouveau créneau (EDF, GDF Suez, DCNS, Alstom…)
EDF a lancé en Bretagne le chantier de la première ferme pilote hydrolienne française. Mais celui-ci a pris du retard après que la première turbine transportée ait été bloquée pendant des mois dans la rade de Brest, et ne devrait pas être opérationnel avant 2015.
Mme Batho a également soutenu début mai l’idée du lancement d’un appel d’offres commercial pour des grands parcs hydroliens d’ici trois ans.
EDF
GDF SUEZ
THALES
ALSTOM