Les images diffusées par les télévisions turques montrent une énorme colonne de fumée noire, grasse et épaisse au dessus des conteneurs colorés, rangés sur un quai de ce port sur la Méditerranée.
Le sinistre s’est déclaré lundi en fin de journée et fait rage depuis : il s’est apparemment déclenché quand l’un des conteneurs s’est renversé sur les autres sous l’effet d’une des nombreuses répliques du séisme initial, d’un magnitude de 7.8.
De nombreuses tentatives ont été conduites depuis pour tenter d’éteindre les flammes, les pompiers d’Istanbul sont même venus à la rescousse, a annoncé le maire de la capitale économique du pays, Ekrem Imamoglu.
Les autorités turques ont aussi dépêché un navire des garde-côtes muni de lances. Mais les flammes continuent d’alimenter le panache noir faisant courir des risques de pollution.
Dans un communiqué, Sealand, une branche de la compagnie de transports maritime danoise Maersk, a indiqué mardi que « le séisme a causé des dommages significatifs aux infrastructures logistiques et de transport dans le district de Pazarcik, à Kahramanmaras, l’épicentre du tremblement de terre, y compris dans le port d’Iskenderun » rattaché à la province voisine de Hatay.
Sealand précise qu’elle suspend toutes ses opérations depuis ce port.
La province d’Hatay, à la frontière syrienne, est l’une des zones les plus touchées par le séisme qui a fait mardi soir plus de 7.000 morts dans les deux pays, dont 5.500 en Turquie
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