Plus précisément, « la zone retenue se situe à plus de 32 km des côtes et 40 km des tours-observatoires Vauban de St-Vaast-La-Hougue. Sur l’ensemble de la zone portée au débat, celle-ci présente un niveau d’activité de pêche faible et des enjeux de biodiversité limités », a détaillé le ministère dans un communiqué.
Cette décision est le fruit d’un débat public conclu fin octobre, qui « a permis de recueillir les avis de plus de 2.700 participants », précise le communiqué, ajoutant que le périmètre exact sera « affiné au cours de la procédure de mise en concurrence » qui doit désormais s’ouvrir.
D’une capacité d’environ 1.000 mégawatts, ce huitième parc éolien en mer français doit permettre de produire l’électricité nécessaire aux besoins d’environ 800.000 foyers. Ce projet s’inscrit dans la programmation pluriannuelle de l’énergie publiée en avril 2020.
Le débat public a notamment mis en avant des « points d’attention sur la cohabitation des usages en mer, dont la pêche, et sur la nécessité de maîtriser les impacts environnementaux du parc », selon le communiqué ministériel. Il a également fait « ressortir le besoin de visibilité à long terme des acteurs locaux ».
Fort de ces remarques, le ministère de la Transition écologique a annoncé différents engagements, avec notamment une obligation pour le futur développeur d’étudier les conditions de cohabitation avec la pêche au sein du parc éolien.
En outre, des études environnementales seront lancées dans la zone du projet et un site internet d’information du public sur l’ensemble des projets éoliens en mer sera mis en ligne courant 2021, promet encore le ministère.
Pour compléter ce dispositif, une enquête publique aura lieu dans le cadre de la future procédure d’autorisation du parc. Enfin, une instance de concertation et de suivi sera mise en place pour constituer un lieu de dialogue privilégié entre les différentes parties prenantes durant l’ensemble de la vie du parc, détaille encore le communiqué.