« La date prévisionnelle de mise en service des installations du parc envisagé est 2022 », a indiqué la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) dans le document listant ses réponses aux questions posées par des candidats intéressés.
La première phase de cet appel d’offres doit s’achever le 28 février avec le dépot des candidatures des groupes intéressés, seuls ou en consortium.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) aura ensuite un mois pour sélectionner sur des critères techniques et financiers, les entreprises qui poursuivront avec l’administration une phase dite de dialogue concurrentiel pour définir le cahier des charges définitif du projet.
Ces échanges pourront prendre « 4 à 6 mois », selon ce document, avant un dépot des candidatures définitives.
Plusieurs groupes, dont EDF et l’allemand WPD Offshore, ont déjà fait part de leur intérêt pour cet appel d’offre, qui porte sur une capacité comprise entre 250 et 750 mégawatts.
Il s’agit du troisième appel d’offres lancé par l’Etat français pour développer les éoliennes marines « posées » (par opposition aux turbines flottantes) en France.
Le premier avait couronné en 2012 EDF pour trois parcs d’environ 500 MW chacuns et l’espagnol Iberdrola pour un parc, tandis qu’Engie avait été lauréat en 2014 des deux parcs proposés pour le deuxième appel d’offres.
L’ensemble de ces parcs, qui ont fait face à des recours d’associations environnementales, ne doivent pas être mis en service avant 2021.
Outre Dunkerque, le troisième appel d’offres prévoit aussi la construction d’un parc au large de l’île d’Oléron (Charente-Maritime), dont la procédure sera lancée prochainement.
mhc/fpo/ple
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