Ces quatre parcs, d’une puissance nominale de 2.000 MW au total, sont prévus au large de Saint-Brieuc, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime). Ils doivent comporter chacun entre 75 et 100 éoliennes, érigées à au moins 10 km des côtes, pour un démarrage progressif envisagé à partir de 2018.
Le gouvernement Fillon avait confié au printemps 2012, à l’issue d’un appel d’offres, la réalisation du parc de Saint-Brieuc au français Areva et à l’espagnol Iberdrola, et celle des trois autres aux groupes français EDF et Alstom.
A titre d’exemple, le parc de Courseulles (75 éoliennes) devrait produire l’électricité nécessaire à 630.000 personnes, selon EDF.
Une dizaine de réunions publiques sont programmées à compter de mercredi pour chacun des parcs.
Le coût des quatre parcs est évalué à 7,8 milliards d’euros, selon la CNDP.
EDF promet la création de 1.000 emplois directs chez Alstom et 4.000 chez ses sous-traitants pour la seule fabrication des éoliennes des trois parcs qui leur sont confiés.
La cohabitation avec la pêche et les autres activités maritimes, ou avec le tourisme, l’impact sur l’économie et la visibilité des éoliennes devraient être parmi les principales questions abordées lors de ces débats publics, selon la CNDP.
Lundi, le gouvernement a lancé un second appel d’offres, pour deux autres parcs, l’un au large du Tréport, en Seine-Maritime, l’autre au large de l’île de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW). Leur mise en service est envisagée entre 2021 et 2023. Les industriels ont jusqu’au 29 novembre pour déposer leurs dossiers.
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