« Depuis quelques heures aujourd’hui, nos Mirage sont positionnés (…) à Amman en Jordanie », a déclaré Manuel Valls à Niamey, où il est arrivé dimanche matin pour une visite consacrée notamment à la lutte anti-terroriste dans le Sahel.
« Partout dans le monde, nos armées font la preuve au quotidien, au service de la France et de nos concitoyens, de leurs capacités », a-t-il lancé depuis la base aérienne 101 de l’armée française à Niamey, d’où partent les drones effectuant des missions de renseignement dans le Sahel.
Le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian avait annoncé mercredi le déploiement de six Mirage 2000-D en Jordanie, en plus des neuf Rafale basés aux Emirats arabes unis, pour lutter contre EI.
Ce pays voisin de l’Irak va faciliter les interventions sur le théâtre irakien où la France mène des missions d’appui aérien à l’armée nationale et aux peshmergas kurdes contre l’EI.
« Les succès (sur le terrain face à EI) ne sont rendus possibles que parce qu’il y a un appui aérien de la coalition et dans la coalition la France joue un premier rôle », avait dit M. Le Drian.
L’opération française Chammal lancée le 19 septembre s’appuyait jusqu’à présent sur neuf Rafale, déployés sur la base française d’Al Dhafra aux Emirats, soit deux à trois fois plus loin du théâtre irakien que la Jordanie.
Un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 complètent ce dispositif aux Emirats, de même qu’une frégate antiaérienne, le Jean Bart, dans le Golfe.
Manuel Valls est arrivé dimanche matin à Niamey, pour une visite consacrée notamment à la lutte anti-terroriste. Manuel Valls, qui était samedi au Tchad, se veut un soutien aux militaires français de l’opération Barkhane.