On n’observe « pas de dégradation de son état. Il reste alerte mais ne mange toujours pas », a indiqué à l’AFP la présidente de Sea Sheperd France, Lamya Essemlali.
Le cétacé, habitué des eaux froides et dont la présence dans ce fleuve est exceptionnelle, se trouve toujours dans l’écluse de Saint-Pierre-La-Garenne, dans l’Eure.
Plusieurs tentatives pour nourrir l’animal, « très amaigri » selon la préfecture, ont été faites ces derniers jours mais sans succès pour le moment, amenuisant de jour en jour ses chances de survie.
De plus, un séjour prolongé dans l’eau de l’écluse, chaude et stagnante par rapport à son milieu aquatique habituel, est préjudiciable pour son état de santé.
Parmi les hypothèses imaginables figurent une extraction ou une ouverture de l’écluse avec l’espoir qu’il regagne la Manche.
Selon l’observatoire Pelagis, spécialiste des mammifères marins, il s’agit du second béluga connu en France après qu’un pêcheur de l’estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets en 1948.