Ce réchauffement des relations militaires avec la Nouvelle-Zélande s’inscrit dans le cadre de la stratégie américaine tournée vers l’Asie-Pacifique.
« Nous nous réjouissons de reprendre les relations entre militaires après 30 ans d’interruption », a salué le ministre néo-zélandais Jonathan Coleman lors d’une conférence de presse avec son homologue Chuck Hagel au Pentagone.
Les deux pays entendent notamment développer leur coopération dans le domaine du maintien de la paix et de la formation de militaires de la région, de l’aide humanitaire et des situations d’urgence, ont détaillé les deux ministres.
« En plus de visites de haut rang comme celle-ci, nous avons toute une série d’exercices prévus, les premières discussions sur la politique de défense en près de trois décennies », a précisé le ministre américain.
Wellington doit notamment envoyer une frégate participer à l’opération internationale destinée à lutter contre la piraterie dans le golfe d’Aden et participer à l’exercice RIMPAC au large d’Hawaï l’an prochain, le plus important exercice naval multinational au monde.
« J’ai autorisé aujourd’hui un navire de la marine à Hawaï à l’occasion de RIMPAC », a annoncé le chef du Pentagone.
Il s’agira d’une des premières visites d’un navire néo-zélandais dans un port militaire américain depuis que les Etats-Unis ont levé en septembre 2012 l’interdiction de ce type de visites qui remontait à 1986.
Washington avait alors décrété cet embargo en représailles à l’interdiction faite à ses sous-marins équipés d’armes nucléaires ou à propulsion nucléaire de pénétrer dans les eaux territoriales néo-zélandaises.