Il s’agit, pour le Royaume-Uni, des « toutes premières sanctions de ce type », détaille le département américain au Trésor dans son communiqué.
Au Royaume-Uni, « le groupe est responsable d’avoir extorqué au moins 27 millions de livres sterling (30,5 millions d’euros) à 149 victimes », détaille le communiqué de l’agence britannique anti-criminalité (NCA), citant « des hôpitaux, des écoles, des entreprises et des autorités locales, bien que leur véritable impact soit probablement beaucoup plus élevé ».
Et aux Etats-Unis, « au plus fort de la pandémie de Covid-19 en 2020, Trickbot a ciblé les hôpitaux et les centres de santé », détaille le département américain au Trésor, et a notamment « déployé un logiciel de rançon contre trois établissements médicaux du Minnesota, perturbant leurs réseaux informatiques et téléphoniques et provoquant un détournement d’ambulances ».
« Les membres du groupe Trickbot se sont publiquement réjouis de la facilité de ciblage des installations médicales et de la rapidité avec laquelle les rançons ont été versées au groupe », est-il précisé.
Le département américain au Trésor a par, ailleurs, qualifié la Russie de « paradis pour les cybercriminels, où des groupes tels que Trickbot commettent librement des cyberactivités malveillantes contre les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés et partenaires ».