Le bénéfice net en 2016 s’élève à 200 millions d’euros, « après prise en compte de la plus-value de 50 millions d’euros résultant de l’intégration d’ElecLink et d’un profit net de 64 millions d’euros résultant des activités non poursuivies », souligne le groupe dans un communiqué.
Il était de 75 millions d’euros en 2015 (chiffre révisé).
Eurotunnel a racheté intégralement Eleclink l’année passée, une nouvelle interconnexion électrique entre la France et la Grande-Bretagne via le tunnel sous la Manche, dont le chantier a été officiellement lancé jeudi.
Le chiffre d’affaires s’établit pour sa part à 1,02 milliard d’euros, en croissance de 4% par rapport à 2015, alors que les navettes du groupe ont transporté « 2,66 millions de véhicules de tourisme et 1,64 million de camions », des chiffres « en forte croissance ».
« C’est la meilleure année qu’on n’ait jamais faite chez le groupe Eurotunnel depuis l’ouverture du tunnel », s’est félicité le PDG du groupe, Jacques Gounon, lors d’une conférence de presse téléphonique.
Eurotunnel a par ailleurs dégagé un excédent brut d’exploitation (Ebitda) à 514 millions d’euros, « en amélioration de 32 millions d’euros par rapport à 2015 à taux de change et périmètre constants ».
Côté perspectives, « on est extrêmement confiants pour 2017 et 2018 car les volumes sont toujours là », a avancé M. Gounon.
Le groupe confirme ainsi son objectif d’atteindre un Ebitda de 530 millions d’euros pour 2017 et table sur un objectif de 560 millions d’euros pour 2018.
Il compte également poursuivre sa politique d’augmentation du dividende en proposant pour 2016 une hausse de 18%, à 26 centimes, et souhaite atteindre un dividende de 35 centimes par action au titre de l’exercice 2018.
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GROUPE EUROTUNNEL