Avec 11,3 milliards d’euros de matériels livrés à l’étranger (+33,7%) et pour 2,7 milliards importés (+34,1%), le secteur français de l’armement a été en 2019 « une des principales sources d’atténuation du déficit commercial de la France » qui s’est élevé à 58,9 milliards, affirme l’Observatoire économique de la défense dans son bulletin mensuel.
Il est précédé par l’industrie aéronautique civile (29,6 milliards d’euros d’excédent commercial), le secteur agroalimentaire (13,2 milliards) et le secteur manufacturier du parfum et cosmétique (12,5 milliards).
Les prises de commandes de l’industrie d’armement française, dévoilées début juin dans un rapport au Parlement, sont elles en retrait de 8,6% en 2019, à 8,3 milliards d’euros.
En termes de livraisons, les exportations ont été tirées par les « avions et autres véhicules aériens » qui représentant un quart du montant total des exportations, à 2,8 milliards d’euros (+24,4%).
Dassault Aviation a notamment livré un nombre record e 26 avions de combat Rafale à l’Inde, l’Egypte et le Qatar.
Parallèlement les exportations de « systèmes de propulsion », comme les turboréacteurs, se sont élevées à 2,3 milliards d’euros (+34%), tandis que les armes et munitions ont atteint 2,1 milliards (+34,7%) et les radars et sonars 1,8 milliard (+33,1%).
Les plus fortes progressions concernent les exportations de véhicules blindés (+56,8%, à 1,1 milliard) et les instruments d’optique, de mesure et de contrôle (+47%, à 700 millions). Les livraisons à l’export de navires de guerre ont elles baissé de 20,4%, à 128,3 millions d’euros.
Les importations sont de leur côté essentiellement du fait des « avions et autres matériels aériens », (51% du total, à 1,4 milliard d’euros) -La France a notamment acquis des drones supplémentaires Reaper aux Etats-Unis- et des armes et munitions (400 millions).
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