Cette mise en garde intervient alors que Séoul et Washington doivent mener du 18 au 28 août leurs traditionnels exercices militaires annuels baptisés « Ulchi Freedom Shield », visant à protéger le pays de la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire.
« Les forces armées de la Corée du Nord vont faire face aux exercices de guerre des Etats-Unis et de (la Corée du Sud) avec une attitude ferme et déterminée dans leur action… au niveau du droit à l’auto-défense », a déclaré No Kwang Chol selon un communiqué publié par l’agence nationale de presse.
Les Etats-Unis sont un allié clé et de longue date de la Corée du Sud et environ 28.500 soldats américains y sont déployés pour aider à protéger le pays de la Corée du Nord.
Ces dernières années, Séoul et Washington ont intensifié leurs exercices militaires conjoints et la région a connu un renforcement de la présence de moyens stratégiques américains, tels qu’un porte-avions et un sous-marin nucléaire.
Séoul et Pyongyang ont récemment semblé prendre la voie d’un dégel dans leurs relations, des haut-parleurs émettant de la propagande ayant été retirés par les deux parties de part et d’autre de la frontière.
Le président sud-coréen Lee Jae-myung (centre gauche), arrivé au pouvoir début juin, a promis de tendre la main à Pyongyang, arguant que, « quel qu’en soit le coût, la paix est préférable à la guerre ».