Ces manoeuvres militaires auxquelles participent des destroyers japonais et un groupe aéronaval américain, ont été lancées plus tôt dans la semaine, ont précisé le quotidien Sankei et l’agence de presse Kyodo.
Elles interviennent quelques jours après le lancement par le régime nord-coréen doté de l’arme nucléaire de missiles, dont trois sont tombés dans les eaux de la zone économique exclusive du Japon, qui s’étend jusqu’à 200 milles nautiques (370 km) de ses côtes.
Le Sankei y voit un avertissement lancé à Pyongyang, en plus de l’affichage de la présence militaire conjointe des Etats-Unis et du Japon en mer de Chine orientale, où Pékin et Tokyo se disputent la souveraineté d’un archipel connu sous le nom de Senkaku en japonais et de Diaoyu en chinois.
Le nouveau secrétaire américain à la Défense, James Mattis, avait réaffirmé début février, à l’occasion d’une visite à Tokyo, que les Etats-Unis reconnaissaient l’administration par le Japon de ces îles et que celles-ci entraient dans le cadre de l’alliance militaire américano-japonaise.
La Corée du Sud et les Etats-Unis ont de leur côté lancé début mars leurs manoeuvres militaires conjointes annuelles, perçues par Pyongyang comme la répétition générale d’une invasion de son territoire.
L’année dernière, le Nord avait tiré sept missiles en signe de protestation contre ces exercices.