« Les dernières annonces sur le système maritime d’alerte Natvex concernant la poursuite des activités de prospection sismique par la Turquie dans les zones maritimes grecques et chypriotes sont regrettables, surtout au vu des tentatives en cours à tous les niveaux pour créer un espace de dialogue », a déclaré le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
« Cette ligne de conduite continue à créer davantage de tensions et de méfiance dans la région au lieu de contribuer à des solutions durables », a-t-il déploré.
« Le dialogue de bonne foi et l’abstention d’actions unilatérales sont des éléments essentiels pour parvenir à un environnement stable et sûr en Méditerranée orientale et pour développer une relation de coopération et d’intérêt mutuel entre l’UE et la Turquie », a-t-il rappelé.
Le déploiement du navire, devenu le symbole des appétits gaziers d’Ankara, a provoqué une escalade des tensions avec Athènes ces derniers mois.
Les dirigeants de l’Union européenne décideront lors de leur sommet début décembre s’il y a lieu de sanctionner la poursuite des activités de la Turquie dénoncées par la Grèce et Chypre. L’UE a déjà sanctionné les activités de prospection turques dans les eaux de Chypre.
Un train de sanctions économiques préparé par la Commission européenne est prêt à être activé et il risque de causer de sérieux dommages à la Turquie, notamment aux secteurs du tourisme et des transports, ont confié à l’AFP plusieurs diplomates européens.