M.Wattrez a indiqué que le navire de forage s’immobiliserait à 150 kilomètres des côtes guyanaises et à plus de 30 kilomètres du talus continental pour quatre mois d’opération.
Deux cents personnes sont employées sur le navire qui est secondé par quatre bateaux de soutien. La réalisation d’un puits d’exploration devra permettre d’évaluer la qualité de la roche et la présence d’hydrocarbures en quantité suffisante. « On cherche plusieurs centaines de millions de barils », a-t-il déclaré.
Conformément aux recommandations de l’Autorité environnementale (Ae), Olivier Wattez a affirmé que « l’ensemble des revues documentaires se termine. » Le pôle national off-shore forages (PNOF) a procédé à l’inspection du bateau et le programme des vérifications indépendantes est également terminé. Enfin, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) doit donner son retour sur les documents fournis par Total « dans la semaine. »
Les premières missions de mesures de bruit et de détection de la mégafaune (mammifères marins, ndlr) ont également commencé « il y a une dizaine de jours », a-t-il ajouté.
Le groupe Total a jusqu’au 31 mai 2019 pour valider la présence éventuelle d’hydrocarbures dans la zone centrale du permis. »Si ce forage d’exploration prouvait la présence d’hydrocarbures, quatre puits d’appréciation de la découverte pourraient être forés entre 2020 et 2022 afin de dimensionner une éventuelle phase de développement puis d’exploitation », a conclu Olivier Wattez.
Cette mission d’exploration pétrolière sera la dernière sur le permis d’exploration Guyane Maritime ouvert en 2001, puis prorogé en 2007, 2011 et à nouveau en 2017 jusqu’au 1er juin 2019.
L’autorisation de forage a été délivrée le 23 octobre dernier par le préfet de la région Guyane, Patrice Faure malgré les réticences de l’ONG Greenpeace qui s’est dite en revanche « atterrée », dans un communiqué à l’époque.
Les forages se trouveraient à proximité d’un récif corallien unique découvert au large de l’embouchure du fleuve Amazone, a rappelé l’ONG.
Mag/sma
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