« Deux autres décès ont été confirmés », a déclaré dans un communiqué le chef de la police de Jersey, Robin Smith, ajoutant « qu’il y a encore des résidents portés disparus. Nous estimons leur nombre à deux ».
Les deux nouvelles victimes n’ont pas encore été formellement identifiées et « nous ne pouvons donc pas confirmer si les personnes retrouvées correspondent » aux personnes signalées comme disparues par des familles de l’île, a-t-il précisé.
Le drame s’est produit samedi vers 04H00 (locales et GMT) dans la capitale de l’île, le port de Saint-Helier. Une fuite de gaz pourrait en être à l’origine, des résidents ayant en effet contacté les pompiers quelques heures avant l’explosion pour se plaindre d’une odeur de gaz.
Le chef des pompiers locaux, Paul Brown, a indiqué que des enquêteurs indépendants allaient être saisis de l’affaire.
Les pompiers « se sont rendus sur les lieux vendredi soir », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse. « C’est important que tout le monde soit assuré de la transparence et de la recherche incessante de la vérité, à travers les faits ».
« C’est pourquoi je suis absolument déterminé à ce que nous ayons une vision indépendante de la cause de l’incendie et de l’explosion », a dit M. Brown, qui avait déjà promis ce week-end de « coopérer pleinement » pour comprendre « ce qu’il s’est passé et pourquoi ça a eu lieu ».
Cette explosion est le deuxième drame à se produire en quelques jours sur l’île anglo-normande située dans la Manche, dont l’économie repose sur le secteur bancaire, le tourisme et la pêche.
Vendredi dernier, les garde-côtes de Jersey avaient mis fin à deux jours de recherche en mer pour retrouver trois marins disparus dans le naufrage de leur bateau la veille après une collision avec un ferry.
Mardi, la police de l’île a annoncé avoir localisé deux corps au large de l’épave.