« Quand on écoute l’actualité, on devrait se demander s’il faut désespérer », a lancé le chef de l’Etat, reprenant la parole au terme d’un long échange sur les éoliennes en mer ou encore les aides aux pêcheurs à Nantes, déplorant que « les gens » se demandent « tous les matins +est-ce qu’il a un cap?+.
« Je vais vous le dire, il se trouve que je suis là où je suis, à la barre, depuis un peu plus de six ans et demi », a-t-il répondu, visiblement piqué au vif par la petite musique qui refait surface, jusque dans son propre camp, sur un manque de perspectives pour la suite du quinquennat. « Le cap a toujours été le même: de regarder notre avenir sans défaitisme, d’avoir avec un optimisme lucide une idée claire des défauts et des faiblesses de la France et de chercher ensemble à les corriger, mais surtout de regarder notre avenir en face et de se dire qu’il n’y a aucune fatalité. »
Le président a défendu son bilan en matière de réindustrialisation verte, de progrès « à la fois économique, climatique et social », et a assuré être « en train de gagner cette bataille du plein emploi », même s’il « faut redoubler d’efforts ».
Ces résultats, a-t-il plaidé, « c’est à force de volonté et de courage, comme les marins en ont ».
« Et quand j’entends chaque jour le défaitisme ou les gens qui m’expliqueraient qu’il faudrait être du côté de la terre ou… Non! on vient des fleuves, on va à la mer et on va au grand large. C’est ça l’Histoire de la France. C’est ça le combat que nous menons », a-t-il martelé, face aux acteurs de l’économie maritime.
« C’est ça le cap que nous tenons depuis un peu plus de six ans et que, jusqu’au dernier centimètre, je continuerai de tenir parce qu’il faut un cap clair, même quand il y a des orages et surtout quand il y a des orages », a-t-il insisté, avant d’appeler à être « des optimistes déterminés » car « il n’y a pas d’autre moyen de rentrer au port ».