« C’est stratégiquement important pour la Suède d’avoir attiré le premier centre de données en dehors des Etats-Unis », s’est félicitée auprès de l’AFP une représentante du ministère de l’Industrie, Marita Ljung.
« Cela place la Suède et Luleaa sur la carte », a affirmé le maire de la ville, Karl Petersen.
« Quand on voit le centre, on comprend à quel point il est énorme », s’est-il émerveillé. Le bâtiment de quelque 30.000 m2 est selon lui sans doute le plus grand de Suède.
Luleaa (qu’on prononce « Luléo »), située juste au sud du cercle arctique, a été choisie grâce à son climat frais, qui permet de limiter la climatisation, et à ses ressources en énergies renouvelables.
« Tous les équipements à l’intérieur fonctionnent à l’énergie hydroélectrique locale. Non seulement c’est du 100% renouvelable mais (…) cela a permis de réduire le nombre de générateurs de secours de 70% », a indiqué Facebook dans sur la page internet du centre de données.
« En plus d’exploiter la puissance de l’eau, nous utilisons la fraîcheur de l’air nordique pour refroidir les milliers de serveurs qui stockent vos photos, vidéos, commentaires, et ‘likes' », a ajouté le groupe.
Dans les pays nordiques, les centres de données ont le vent en poupe. L’air et l’eau servent à refroidir presque gratuitement les installations, car les températures dépassent rarement les seuils à partir desquels il faut climatiser.
En Finlande, Google est en train d’élargir son centre de données d’Hamina (sud-est), un investissement total de 350 millions d’euros, et le moteur de recherche russe Yandex va y construire un centre de stockage cet été.