La Consob a donné jeudi son feu vert au prospectus informatif sur l’opération d’entrée en Bourse, a indiqué Fincantieri. Les titres seront offerts à un prix compris entre 0,78 et 1 euro sur une période courant jusqu’au 27 juin, précise le groupe, qui indique qu’il se verrait ainsi valorisé entre 969 millions et 1,242 milliard d’euros.
La plus grande partie des titres (600 millions) qui seront mis en vente proviendront d’une augmentation de capital, le reste étant fourni par la société publique Fintecna, qui détient Fincantieri. L’entrée en Bourse elle-même pourrait avoir lieu le 2 juillet, selon la presse financière italienne.
La plus grande partie des titres (80%) sera réservée aux investisseurs institutionnels, le reste étant à la disposition des employés du groupe et du public.
L’opération fait partie d’un plan de privatisations partielles dévoilé en novembre dernier par le gouvernement italien alors dirigé par Enrico Letta, et censé rapporter de 10 à 12 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat.
L’IPO de Fincantieri sera « un succès », a déclaré jeudi Giovanni Gorno Tempini, patron de la Caisse des Dépôts et Prêts (CDP), un organisme majoritairement public qui détient indirectement Fincantieri. La CDP « conservera une participation de contrôle supérieure à 50% », a-t-il ajouté.
Basée à Trieste (nord-est de l’Italie), Fincantieri emploie environ 19.000 personnes sur 21 sites de construction navale répartis dans une dizaine de pays. Il fabrique des bateaux de croisière, des navires marchands et militaires et des yachts.