Entre 2016 et 2019, le BEAmer n’avait enregistré qu’environ 360 accidents par an, rappelle-t-il.
L’augmentation enregistrée l’an dernier s’expliquerait notamment par l’arrivée « à maturité » d’une nouvelle base de données et de l’épidémie de Covid-19, qui a perturbé « l’activité maritime, le travail des armements et de l’administration », analyse le rapport.
Les pertes humaines sont elles restées quasi stables par rapport à 2019, avec 25 décès ou disparitions en mer, dont 18 liés à la plaisance.
Les avaries de propulsion (268) et les accidents du travail maritime (127) ont représenté la majorité de ces incidents, et les trois-quarts des accidents ont concerné des navires de pêche, souligne l’organisme.
Le Bureau d’enquête recense notamment les accidents de navires professionnels français, où qu’ils soient, les accidents de navires professionnels étrangers dans les eaux territoriales et les ports français, ou encore ceux des navires de plaisance lorsque l’accident est mortel.
Au total, le BEA a ouvert 9 enquêtes techniques à la suite d’incidents ayant eu lieu en 2020.
Par ailleurs, le rapport revient sur l’application des recommandations émises sur les accidents survenus en 2019, dont le chavirage d’un canot de la SNSM au cours duquel trois sauveteurs étaient décédés.
Les trois recommandations faites par le BEAmer après cet accident mortel ont été appliquées, note-t-il.
Au total, sept recommandations sur seize sont restées sans réponse, et cela « malgré plusieurs relances », note le BEA, qui pointe une « mauvaise année » par rapport aux précédentes en termes d’application de ses recommandations.