La CNDP a été saisie début juin d’une demande d’organisation de débats publics par le consortium conduit par EDF, maître d’ouvrage, pour les projets situés au large de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). La CNDP a répondu favorablement fin juin en estimant que ces projets revêtaient « un caractère national ».
Elle devrait faire de même, vraisemblablement début septembre, pour la demande de saisine de l’espagnol Iberdrola qui conduit le projet au large de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor). « L’idée est de commencer tous ces débats en même temps », a précisé Jean-François Béraud, secrétaire général de la CNDP.
Ces projets représentent à chaque fois un investissement oscillant entre 1,8 milliard et deux milliards d’euros pour une puissance allant de 450 à 500 mégawatts. Ils sont susceptibles de générer un total de 10.000 emplois industriels directs dans les régions Haute-Normandie, Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire.
Selon la CNDP, les débats qui seront organisés séparément devront notamment aborder les impacts des projets « sur l’environnement, l’avifaune, les mammifères marins, la visibilité et le paysage ». Ils devront porter sur les installations en mer proprement dites mais aussi sur les aménagements connexes comme le raccordement des éoliennes au réseau électrique et les bases qui seront construites à terre dans les ports.
Pour mener à bien ces projets, les premiers en France dans ce domaine, EDF s’est associé à Alstom et Iberdrola à Areva. Un second appel d’offres devrait être prochainement lancé par les pouvoirs publics avec l’objectif de parvenir à une puissance totale installée de 6.000 mégawatts pour l’éolien marin, à l’horizon 2020.
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