La préfecture du Morbihan a demandé vendredi aux maires des communes côtières concernées de lui signaler la présence de galettes le cas échéant et d’interdire l’accès à ces produits.
Cet « avis de vigilance » préfectoral figure sur le site de l’Ile de Groix qui ajoute: « D’après les premières analyses reçues, l’identification de la substance classe ce produit dans la catégorie des fiouls lourds utilisés pour la propulsion des navires ». La mairie de Quiberon a interdit l’accès de ses plages souillées « entre la pointe de Beg er Lann et la pointe du Conguel ».
En Loire-Atlantique, « des boulettes ont été constatées sur les côtes des communes du Croisic, de La Turballe, de Piriac, de Mesquer et d’Assérac », a indiqué à l’AFP la préfecture du département qui mentionne la présence de plusieurs oiseaux mazoutés.
« Nous sommes en phase d’évaluation avec les services de secours et les mairies pour déterminer les modalités pratiques de ramassage des produits sur les plages. A ce stade le plan Polmar terre n’a pas été déclenché, le nettoyage est de la compétence des mairies », selon la préfecture.
« Selon les premières analyses des autres départements, il y aurait notamment d’anciennes pollutions qui auraient pu remonter à la surface mais on n’est pas encore sûrs qu’il n’y ait que cela », a-t-elle ajouté.
La commune de Mesquer, déjà très touchée par la marée noire de l’Erika en 1999, mais aussi celle du Croisic ont pris des arrêtés municipaux interdisant l’accès à leurs plages.
En Vendée, où cette pollution a été constatée dès jeudi après-midi sur l’île de Noirmoutier, la pollution était « en cours de traitement » vendredi, a indiqué la préfecture de la Vendée. Quelques galettes ont en outre été identifiées sur l’Ile d’Yeu, a-t-on précisé de même source.
Des analyses d’échantillons sont en cours dans les préfectures concernées vendredi.