« Ils ne parviendront jamais à faire plier l’Argentine, qui continuera à prendre ses propres décisions en toute autonomie », a affirmé M. Abal Medina à la presse à l’ouverture d’un séminaire économique.
La présidente Cristina Kirchner « a dit clairement que nous n’accepterions aucune sorte de chantage: les fonds +vautours+ doivent savoir qu’ils n’arriveront pas à leurs fins », a-t-il ajouté.
Le ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman, était lundi à New York pour tenter d’obtenir auprès de l’ONU la libération du navire-école retenu depuis le 2 octobre au port de Tema au Ghana à la demande du fonds spéculatif NML, basé aux îles Caïmans.
Ce fonds, qui réclame plus de 370 millions de dollars (283 millions d’euros) à Buenos Aires, a refusé en 2005 et 2010 les offres d’échange de l’Argentine.
Ces opérations avaient permis au pays sud-américain de solder 93% de sa dette, après avoir accusé le 23 décembre 2001 le défaut de paiement le plus important de l’histoire, qui s’élevait à 100 milliards de dollars (75 milliards d’euros).