Devenue virale, la phrase avait été lancée par un garde-frontière ukrainien de la petite île des Serpents à un navire lui demandant de se rendre, au premier jour de l’invasion russe le 24 février 2022.
L’administration ukrainienne espérait déposer cette marque au niveau européen pour un très large éventail de produits, ainsi que pour des services d’édition, d’éducation, de loisirs et de sport.
Mais l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle s’y était opposée et les Ukrainiens avaient saisi la Cour de justice de l’Union européenne, basée à Luxembourg.
Dans un arrêt, le tribunal a rejeté le recours de l’administration ukrainienne.
La phrase est un « message politique » qui sera « associé » à « l’agression russe. (…) Elle ne ne sera donc pas perçue par le public pertinent comme une indication de l’origine commerciale des produits et des services qu’elle désigne », a estimé la Cour.