Le « Modern Express », un roulier de 164 m (bien 164 m) de long, immatriculé à Panama et transportant 3.600 tonnes de bois débité et des engins de travaux, poursuivait vendredi sa lente dérive vers les côtes françaises, à une vitesse de 1 noeud (moins de 2 km/h), a précisé à l’AFP la Préfecture maritime de l’Atlantique.
La forte gîte, de 40 à 50 degrés, « est stabilisée », a-t-on indiqué de même source, et le navire se trouve encore à 150 nautiques (environ 280 km) de La Rochelle.
Une frégate française de lutte anti-sous-marine avec à bord un hélicoptère est sur la zone, avec des remorqueurs et des experts d’une société de sauvetage mandatée par l’armateur, mis en demeure par la Préfecture maritime de « faire cesser le danger ».
Mais la forte gîte et les mouvements du cargo dans une mer houleuse, avec des creux de 4 mètres, n’ont pas permis jusqu’ici de « transférer à bord, en toute sécurité, l’équipe nécessaire à la préparation d’un remorquage éventuel ». La météo devant s’améliorer vendredi après-midi pourrait rendre possible une telle opération en fin de journée.
Un bâtiment de dépollution a également été envoyé sur place « par mesure de prévention ».
Le Modern Express avait lancé le 26 janvier un appel de détresse, après avoir pris une forte gîte pour une raison encore indéterminée, à 150 milles (280 km) de la pointe Nord-Ouest de l’Espagne. Ses 22 hommes d’équipage avaient été évacués par des hélicoptères espagnols dans des conditions de mer « très difficiles ».