Le « Modern Express », un roulier de 364 m de long, immatriculé à Panama, et transportant 3.600 tonnes de bois débité et des engins de travaux, dérive faiblement vers l’Est, à une vitesse de 1,3 noeud (environ 2,4 kmh), a précisé la Préfecture maritime de l’Atlantique.
Une frégate française de lutte anti-sous-marine avec à bord un hélicoptère, est arrivée sur zone jeudi matin, rejoignant un remorqueur. Deux remorqueurs espagnols les ont rejoints, engagés par l’armateur mis en demeure par la Préfecture maritime de « faire cesser le danger » à la navigation. Des experts d’une société de sauvetage mandatée par l’armateur sont également sur zone.
Mais la forte gîte, même semblant stabilisée, et les mouvements du cargo dans une mer houleuse avec des creux de 4 mètres, n’ont pas permis de « transférer à bord, en toute sécurité, l’équipe nécessaire à la préparation d’un remorquage éventuel », a souligné la préfecture dans un communiqué jeudi soir.
« L’étude des modes d’action qui le permettraient se poursuit », indique encore la préfecture, qui n’a pu être jointe dans la soirée pour plus de précisions.
Le Modern Express avait lancé mardi après-midi un appel de détresse, après avoir pris une forte gîte pour une raison encore indéterminée, à 150 milles (270 km) de la pointe Nord-Ouest de l’Espagne. Ses 22 hommes d’équipage avaient été évacués par des hélicoptères espagnols dans des conditions de mer « très difficiles ».