« De Poli Shipmanagement rapporte que des contacts ont été établis avec les membres de l’équipage de son navire-citerne Davide B qui ont été pris en otage dans le golfe de Guinée le 11 mars », a indiqué la compagnie dans un communiqué envoyé à l’AFP.
« La compagnie peut confirmer que les quinze marins sont ensemble et se portent bien au vu des circonstances difficiles », a-t-elle poursuivi.
La compagnie a ajouté qu’elle ne fournirait « aucune information complémentaire sur le dialogue » avec les pirates « afin de ne pas mettre en péril la sécurité » des marins.
Transportant des produits chimiques, le Davide B a été pris d’assaut par des pirates jeudi après-midi, alors qu’il naviguait à quelque 210 milles nautiques (389 kilomètres) au sud de Cotonou, au Bénin, avait déclaré De Poli Shipmanagement, société basée à Barendrecht, près de la ville portuaire néerlandaise de Rotterdam.
Le Davide B, construit en 2016 et battant pavillon maltais, effectuait un « voyage commercial » entre Riga en Lettonie et Lagos au Nigeria.
La piraterie est depuis longtemps un risque majeur dans le golfe de Guinée, une route commerciale longeant les côtes d’Afrique de l’Ouest.
Les attaques de navires pour enlever leurs équipages et les échanger contre des rançons sont devenues très fréquentes ces dernières années dans le golfe, qui s’étend sur 5.700 km, perpétrées essentiellement par des pirates nigérians.
L’année dernière, 130 des 135 enlèvements de marins recensés dans le monde ont eu lieu dans le golfe de Guinée, selon un récent rapport du Bureau international maritime.