Perpétrées essentiellement par des pirates nigérians, les attaques de navires pour enlever leurs équipages et les échanger contre des rançons sont devenues très fréquentes ces dernières années dans le golfe de Guinée qui s’étend le long de 5.700 km de côtes en Afrique de l’Ouest.
En 2020, 130 des 135 enlèvements de marins recensés dans le monde, soit plus de 95%, ont eu lieu dans cette zone, selon un récent rapport du Bureau maritime international.
L’exercice Obaganme Express, d’une durée prévue de cinq jours, a commencé samedi à Lagos, la capitale économique du Nigeria, a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole de la marine nigériane Suleman Daun.
Il vise à améliorer la lutte conjointe « contre la piraterie et les autres activités illégales maritimes dans le Golfe de Guinée », a-t-il précisé.
Six navires, deux remorqueurs, deux hélicoptères et un avion de patrouille maritime de l’armée nigériane ont été déployés aux côtés de navires de guerre des marines américaine, britannique, française et italienne.
Ces dernières années, les pirates se sont professionnalisés et ont étendu leur présence dans le golfe de Guinée, attaquant désormais des navires en haute mer.
Le plus grand transporteur maritime au monde, Maersk, a appelé début mars au déploiement rapide d’une importante intervention maritime internationale pour lutter contre la piraterie dans le golfe de Guinée.