Initialement les garde-côtes grecs avaient indiqué que quatre corps avaient été découverts, dont ceux de deux enfants, mais après des recherches des patrouilleurs grecs, trois autres ont été repêchés jeudi en fin matinée, a indiqué à l’AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire grecque.
Au total trois mineurs, trois femmes et un homme ont trouvé la mort, selon les garde-côtes.
Les 23 rescapés, ressortissants afghans et syriens, ont été transférés dans le centre d’accueil de migrants de Lesbos.
« Leur bateau a pris l’eau et a commencé à couler », a précisé cette responsable soulignant que les recherches se poursuivent pour d’éventuels survivants.
Les naufrages sont fréquents lors de ces traversées périlleuses entre les côtes turques et les îles grecques voisines telles que Samos et Lesbos, points d’entrée dans l’Union européenne.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 2.333 migrants ont disparu ou ont été repêchés morts en Méditerranée en 2024.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que près de 9.000 personnes étaient entrées en Grèce clandestinement depuis le début 2025, la plupart par la mer.
Le gouvernement conservateur grec ne cesse de durcir sa politique sur l’immigration.
« Si vous souhaitez entrer illégalement en Grèce et que vous n’avez pas droit à l’asile, nous ferons tout notre possible pour vous renvoyer d’où vous venez », a déclaré le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis devant le Parlement mercredi.
« Les passeurs et les ONG qui coopèrent avec eux ne détermineront pas qui entre dans notre pays », a-t-il déclaré.