L’embarcation à bord de laquelle se seraient trouvés « des centaines » de migrants, selon une source au sein du ministère grec des Migrations, a chaviré à 47 milles marins des côtes grecques, dans les eaux internationales.
Pendant la vaste opération de sauvetage entamée tôt dans la matinée de mercredi, au total 104 personnes ont été secourues, dont quatre sont hospitalisées à Kalamata, une ville du sud du Péloponnèse.
Les gardes-côtes grecs ont précisé qu’au moment du naufrage de l’embarcation, aucune des personnes qu’elle transportait, dont la nationalité n’a pas été fournie, n’était équipée d’un gilet de sauvetage.
Le bateau avait été repéré pour la première fois mardi après-midi par un avion de Frontex, l’Agence européenne de surveillance des frontières, mais les migrants à son bord « ont refusé toute aide », ont souligné dans un précédent communiqué les autorités portuaires grecques.
Outre les patrouilleurs de la police portuaire, une frégate de la marine de guerre grecque, un avion et un hélicoptère de l’armée de l’air ainsi que six bateaux qui naviguaient dans la zone participaient à cette opération de sauvetage.
Selon les premières informations des autorités, l’embarcation qui transportait les migrants avait appareillé de Libye à destination de l’Italie.
Aux frontières extérieures de l’Union européenne en Méditerranée, la Grèce est un passage habituel pour beaucoup de ceux qui cherchent à migrer vers l’Union européenne à partir de la Turquie voisine.
De nombreux naufrages, souvent meurtriers, ont lieu en mer Egée tandis que la Grèce est régulièrement accusée par des ONG et des médias de refouler des migrants, en quête d’asile dans l’UE.
Outre cet itinéraire, ces personnes tentent également de passer directement en Italie en traversant la Méditerranée au sud du Péloponnèse ou de l’île de Crète.